Le juif ayant tout pris (par George Laval)

Le Juif ayant tout pris
Tout raflé dans Paris, dit à la France :
« Tu n’appartiens qu’à nous
Obéissance ! tout le monde à genoux. »

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

« Tant pis, dit le rabbin
Je tiens tout dans ma main, j’ai la police
Et pour violer la loi
Une justice de magistrats sans foi. »

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

Les travailleurs ont faim
Le Juif dit : « Pas de pain, mais en rafales
Pour sauver nos écus
Voici des balles, peuple ne bouge plus. »

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

De brûler nos vaisseaux
Et tous nos arsenaux, le Juif est maître
Sous les canons prussiens
Dreyfus le traître pousse nos citoyens.

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

Juif insolent tais-toi
Voici venir le Roi, et notre race
Cours au-devant de lui
Juif à ta place, notre Roi nous conduit.

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

Assez de Panama,
Assez de Thalamas, toute la clique
De pédants, de brigands,
Ô république, nous la mettrons dedans.

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

Le roi revient d’exil
« Ô France, dira-t-il, reine du monde
Te voilà donc aux mains
Du Juif immonde, coureur de grands chemins. »

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

« Oui la France aux Français
A mes loyaux sujets, je tiens le glaive
Pour que le travailleur
En paix achève son honnête labeur. »

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.

Hardi, France d’abord
Français, mieux la mort que l’esclavage
Gloire à qui tombera
Tous à l’ouvrage, la France renaîtra.

Non, non, la France bouge, elle voit rouge
Non, non, assez de trahisons.