La solution pour sauver l’Afrique : le Patriarcat /Partie 3/

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Cette troisième partie propose une analyse du webinaire organisé par le cardinal Besungu le 29 novembre 2024 pour l’Église catholique dans toute l’Afrique. Le thème principal consistait à façonner l’avenir synodal de l’Église en Afrique.
Article des médias : « Le cardinal Besungu a remis en question les croyances traditionnelles qui limitent la voix des jeunes en présence des personnes âgées ».
Quel est le but de Besungu en remettant cela en question ? Il sait que la génération plus âgée est enracinée dans les principes chrétiens, tandis que la jeune génération, influencée par les smartphones et surtout par les études en Europe, embrasse des éléments de division tels que la féminisation, l’homosexualité, l’idéologie du genre, le changement de sexe comme étant des progrès. Ils sont eux-mêmes empoisonnés par cela et apportent du poison spirituel à l’Afrique. Besungu ne veut pas ériger une barrière protectrice contre cette infection immorale, c’est pourquoi il remet en question les manières chrétiennes traditionnelles et décentes. La jeune génération a toujours appris des aînés, en respectant leur autorité naturelle et leur expérience de vie. De cette manière, Besungu porte également subtilement atteinte à l’autorité des parents, de sorte qu’ils perdent progressivement conscience de leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants, les laissant à la merci de l’amoralité de l’esprit du monde, qui opère principalement à travers les smartphones.
Comme Besungu en Afrique, Bergoglio en Irlande, en 2018, a exhorté les parents à ne pas influencer leurs enfants. Le problème était que ces enfants étaient systématiquement manipulés par l’idéologie du genre à l’école, soumis à des expériences transsexuelles comme s’ils n’étaient ni un garçon ni une fille, et on leur inculquait la croyance selon laquelle ils ont le droit d’avoir des relations homosexuelles ou une opération de changement de sexe. Bergoglio a exigé que les parents non seulement restent silencieux sur ces crimes, mais soutiennent même leurs enfants dans cette tromperie criminelle. Le transsexualisme fait partie du projet de ce qu’on appelle la réduction de la population mondiale au milliard d’individus idéal.
Il y a beaucoup d’écoles religieuses en Afrique qui, sous Bergoglio et Besungu, risquent de devenir des foyers d’infection immorale, conformément au futur programme synodal de l’Église africaine.
Citation de Besungu : « C’est pourquoi le synode nous dit, OK, respect pour les personnes âgées, mais que ces personnes âgées comprennent que c’est en même temps une responsabilité… Ce n’est pas seulement un âge, mais aussi un modèle de comportement pour les plus jeunes ».
Cette déclaration semble positive. Mais Besungu utilise des phrases manipulatrices afin de cacher des intentions maléfiques. Que signifie l’expression « un modèle de comportement pour les plus jeunes » ? En Europe, nous le savons déjà, nous savons ce que cela signifie. Cela signifie les soi-disant droits des enfants qui nient toute autorité des aînés, y compris des parents. Un enfant a le soi-disant droit d’appeler une ligne d’assistance téléphonique et de poursuivre un parent ou un enseignant s’il ne se plie pas à ses caprices. C’est le modèle de comportement qu’on enseigne aux enfants. Mais le résultat tragique est que les enfants sont ensuite irrémédiablement volés à leurs parents par les services sociaux. Le motif invoqué est le soi-disant intérêt supérieur de l'enfant. Ils sont alors placés dans des familles d'accueil composées d'homosexuels, la plupart étant pédophiles. D'autres enfants volés sont victimes de trafic d'organes. Les enfants volés donnés à l'adoption circulent dans des pseudo-familles ou sont gardés dans des institutions sociales, où ils sont également abusés psychologiquement et sexuellement. Beaucoup finissent par se suicider. Rien qu'en Norvège, 70 à 100 enfants volés se suicident chaque année.
Le soi-disant droit de l'enfant comprend également le fait qu'un enfant manipulé sous pression psychologique à l’occasion de cours d'éducation sexuelle, puisse choisir librement de suivre une thérapie hormonale et une opération de changement de sexe ultérieure. Il s'agit d'une mutilation irréversible et à vie. Dans ce système, les parents n'ont aucun droit de protéger leurs enfants ! S'ils les protègent, le système de justice pour mineurs, se cachant derrière les soi-disant services sociaux, vole les enfants à leurs parents aimants.
Tout ceci est le résultat du soi-disant droit de l’enfant, « un modèle de comportement pour les plus jeunes » que Besungu tente d’imposer par la ruse à l’Afrique.
Citation de Besungu : « Quel regard portons-nous sur les plus faibles d’entre nous qui naissent avec certains défauts ? Au lieu de considérer cela comme l’œuvre du sorcier, l’œuvre du démon, comment reconnaissons-nous et accueillons-nous ces personnes en tant que créatures de Dieu ? ».
Besungu ne fait pas ici référence aux personnes nées avec un handicap physique, comme la paralysie. Il utilise cette expression afin de promouvoir l’homosexualité. Elle s’est répandue dans le monde entier par cette méthode consistant à susciter la sympathie. A cela s’ajoute le mensonge sur la soi-disant homosexualité innée. Oui, l’homosexualité peut être un sombre héritage des ancêtres pour les péchés commis contre la foi et l’idolâtrie des ancêtres, comme le dit Romains 1:18s, mais cela ne signifie pas du tout que Dieu l’a créée. Les homosexuels sont délibérément placés dans le rôle de personnes stigmatisées, discriminées, dont la dignité et les droits sont violés. Les évêques camerounais l’expriment précisément dans leur déclaration avec un message aux homosexuels :
« Nous les invitons également à se détourner de leur mentalité de victimisation dans laquelle ils se plaisent à se considérer comme des « victimes », des « faibles » et des « minorités » ; afin de saisir l’opportunité de conversion que Dieu leur donne dans les nombreuses exhortations de sa Parole ».
Que veut dire Besungu quand il dit qu’au lieu de considérer la soi-disant malformation congénitale comme étant l’œuvre du sorcier, l’œuvre du démon, les gens devraient à présent reconnaître et accueillir ces personnes en tant que des créatures de Dieu ? Il sait très bien que les Africains perçoivent qu’il y a un démon impur qui se cache derrière l’homosexualité, et cette perception empêche Besungu de la légaliser. Besungu change donc leur façon de voir les choses pour qu’ils n’osent plus dire qu’il y a un démon derrière l’homosexualité, mais commencent à accepter cette abomination comme si elle faisait partie de la création de Dieu. Il s’agit d’un blasphème contre Dieu et d’une tromperie délibérée des catholiques et de la société dans son ensemble. C’est un crime que de créer les conditions de propagation de l’infection. C’est pourquoi les évêques camerounais ont déclaré dans leur déclaration :
« L’homosexualité falsifie et corrompt l’anthropologie humaine et banalise la sexualité, le mariage et la famille, qui sont les fondements de la société. … Dans l’histoire des peuples, la pratique de l’homosexualité n’a jamais entraîné d’évolution sociétale, mais elle est un signe clair de la décadence implosive des civilisations. En fait, l’homosexualité dresse l’humanité contre elle-même et la détruit. (…) L’homosexualité n’est pas un droit de l’homme. C’est une aliénation qui porte gravement atteinte à l’humanité parce qu’elle ne se fonde sur aucune valeur propre à l’être humain : c’est une déshumanisation de l’amour, « une abomination » (Lv 18, 22). La rejeter n’est en aucun cas discriminatoire ; c’est une légitime protection des valeurs constantes de l’humanité face à un vice qui est devenu l’objet d’une revendication de reconnaissance juridique et, aujourd’hui, l’objet d’une bénédiction ».

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 8 décembre 2024